Perfect storm

L’actualité en ce moment c’est une Perfect Storm médiatique. Les rédacteurs en chef doivent n’en plus dormir : avec quoi faire l’ouverture du journal télévisé de 20 heures de ce dimanche, avec quoi faire la couverture des hebdomadaires qui sortent le lundi ? Y a -t- il en ce bas monde assez de PD-150 et de betacam plus ou moins numériques pour couvrir ces 3 événements ?

En temps ordinaire, un deuil dans la capitale de l’offshore banking, des domiciliations de société et autres casinos ferait fort bien l’affaire.

En temps ordinaire, un mariage princier ferait parfaitement l’affaire.

En temps ordinaire, un deuil papal ferait plus que parfaitement l’affaire.

Donner la préférence à Rainier, c’est se mettre un milliard de catholique à dos (ça fait mal aux lombaires).

Donner la préférence au pape, c’est prendre le risque de lasser son public.

Donner la préférence aux amours adultères en voie de régularisation dans les familles dysfonctionnelles et néammoins règnantes (pléonasme ?), c’est courir le risque de se fâcher avec les pilotes de formule un et/ou les ex-amants de Stéphanie et de Caroline.

Bref, la seule solution c’est le compromis. La solution c’st titrer : « Incident diplomatique sauce polognaise : Rainier et le pape snobent le mariage de Charles et Camilla. »