10 choses à faire au fond d’une mine pendant 3 mois

miners

33 mineurs sont bloqués pendant 3 à 4 mois 700 mètres en-dessous de Copiapo, au Chili. Leur seul lien avec la surface est un conduit de 8 centimètres de large. Comment vont-ils bien pouvoir passer le temps ? Ils vont pouvoir…

  • Manger le plus long spaghetti du monde ;
  • Apprendre à tricoter (les aiguilles et le fil peuvent passer par le conduit) ;
  • Réaliser une version murale de la tapisserie de Bayeux en cuivre et en or ;
  • Refuser de sortir avant le matin du 25 décembre pour vérifier si le Père Noël passe vraiment partout ;
  • Tourner une saison “édition spéciale” de Koh-Lanta (Denis Brogniart animera depuis la surface) ;
  • Faire quelques heures supplémentaires, histoire de ne pas perdre la main ;
  • Se taper les 700 romans de la rentrée littéraire, imprimés sur papier bible ;
  • Ouvrir une coopérative d’objets en macramé (vente par correspondance uniquement) ;
  • Ecrire leur statut facebook sur des bouts de papier et prier l’équipe en surface de faire la mise à jour ;
  • Négocier un contrat publicitaire avec un lessivier : “Après 3 mois au fond d’une mine, je croyais que je ne parviendrais jamais à ravoir toutes ces taches…”

Crédit photo : ozpic

Pakistan : pas que ça à donner

Pakistan Flood

Les inondation au Pakistan ont entraîné le déplacement de 4,5 millions de personne. C’est une catastrophe humanitaire en bonne et due forme. Pourtant le “produit” Inondationt au Pakistan marche moins bien que le produit “Tremblement de terre à Haiti” : Pourquoi ?

Le timing : le tremblement de terre à Haiti a eu lieu en-dehors des vacances et à une distance presque idéale des fêtes de Noël et de leurs bonnes résolutions caritatives.

L’image d’Haiti est : pauvreté, pauvreté, pauvreté. Le tremblement de terre engendre un “malheur au carré”. Les donateurs sont doublement motivés.

L’image du Pakistan est plus complexe : un pays un peu musulman, un peu taliban, loin de chez nous. Comme dit Bakchich : “depuis des années les médias ne nous ont montré du Pakistan que des hordes vociférantes de barbus enturbannés ou des femmes brûlées”.

Contrairement aux tremblements de terre, les inondations ne fournissent pas le rituel récit médiatique du survivant dégagé vivant et en bonne santé après des jours sous un bâtiment.

Comment faire pour que le produit “Inondations au Pakistan” marche mieux ?

Crédit photo : United Nation Photo