post-it war space invader : comme un air de famille

Avant que mon euro ne tombe j’étais comme vous : presque sur le point de trouver originale la post-it war qui a animé les bureaux cet été.

Seulement voilà… il y a quelques semaines, j’ai vu « exit through the gift shop » le film de/sur/avec/sans Banksy. (biffer les mentions inutiles)

On y fait la connaissance de Space Invader, un street artist qui colle des personnages pixelisés un peu partout sur son passage, de préférence dans des endroits improbables.

Ca ne vous rappelle rien ?

A y regarder plus près, il n’y aurait pas comme un air de famille ?

post-it war : pacman

Space invader

Il n'y a pas que le point Godwin dans la vie…

La loi de Godwin, c’est :

« Plus une discussion en ligne dure longtemps, plus la probabilité d’y trouver une comparaison impliquant lesnazis ou Adolf Hitler s’approche de 1. »

Pourquoi en rester là. Les discussions deux-point-zéro comportent d’autres cas de figure :

Execution

Point Guillotin : plus une discussion sur un fait divers dure longtemps, plus la probabilité d’y trouver un point de vue favorable à la peine de mort s’approche de 1.

LCP-Questions d'info - Jean-Luc Mélenchon - Paris - 12/01/2011 - LCP

Point Mélenchon : plus une interview politique dure longtemps, plus la probabilité que l’homme ou la femme politique interrogé s’en prenne à son intervieweur ou aux médias en général s’approche de 1.

BHV lettersource

Point De Wever/Maingain : plus les négociations pour la formation d’un gouvernement fédéral belge progressent plus la probabilité d’une déclaration communautaire incendiaire s’approche de 1.

Crédit photos : LCPan, urbanmkr, cenz

Télé : le média mal-aimé

Fondation Universitaire

Autour de moi, je n’ai jamais entendu personne se vanter d’aimer la télévision. Entamez une conversation avec telle personne et elle ne confessera qu’un intérêt pour les émissions politiques. Par le hasard des réseaux sociaux, quelques semaines et quelques errements plus tard, vous lui découvrirez un doctorat en Plusbellelavilogie.

Dans une conversation, la phrase « je n’ai pas la télé » produit sur moi le même effet que le sang dans l’eau sur Bruce, le requin de Jaws. Je me jette, toute curiosité dehors sur celui ou celle (le plus souvent : celle) qui vient de la prononcer.

Ca m’a permis d’apprendre deux ou trois trucs sur le sujet :

Les gens qui-n’ont-pas-la-télé se répartissent en plusieurs catégories :

– ceux qui n’ont ni téléviseur, ni connexion internet, ni rien de tout ça : franchement, vous en connaissez beaucoup ?

– ceux qui n’ont pas de téléviseur mais se rabattent sur youtube, sur les streaming, etc.

– ceux qui ont un téléviseur mais ne l’alimentent que par une antenne. Dans mon coin, on capte à peu près potablement deux chaînes publiques francophones, deux chaînes publiques néerlandophones et une chaîne locale.

Tout ça ne nous dit pas pourquoi la télévision est…¨

… la mal-aimée ?

Parce qu’elle n’apparaît pas comme valorisant l’intellect ? Parce que les philosophes et autres intellectuels de service se relaient pour dire le plus grand mal de la télévision… de préférence sur les plateaux de télévision (auraient-ils des livres à promotionner ?).

Parce que le visionnage a lieu dans la pudeur de la sphère privée ?

Parce qu’il y a dans nos squares plus de bustes de sages austères que de bouffons drôles ?

Parce qu’on a besoin de pouvoir compter sur la sympathie d’autrui avant d’acceppter de partager un goût commun pour les clowns à paillettes ?