Adrénaline Adieu

J'étais bien sur le vélo et j'avais les jambes. L'erreur ce serait de faire le tour de trop.

Fini les bons de sortie automatiques. Je crains une fringale.

Je me suis longtemps appuyé sur l’adrénaline de la deadline pour écrire de la fiction. J’ai fait une bonne partie de mes fictions en contre-la-montre. Grand Darjeeling Hotel : c’était un épisode tous les dix jours. Pluviôse 217 c’était carrément un épisode par jour. Pour mes nanowrimo (Ford Capri c’est fini, Comment la fin de la Belgique n’a pas eu lieu et deux autres actuellement sans titre) c’était l’excitation du sprint massif. Tous ensemble vers les 50 000 mots et au-delà. Projet Bradbury : 52 nouvelles en 52 semaines. Ce qu’on va appeler pudiquement « le Bataclan » a interrompu le projet Bradbury. Je croyais, je voulais le reprendre. Ça ne va pas être possible comme je voulais.

Là maintenant, je dois constater que ce n’est plus en me plantant une intraveineuse d’adrénaline dans la carotide que je vais venir à bout d’une fiction. Je vais devoir trouver cette force dans un endroit beaucoup plus intéressant : moi-même. Comment ? Je n’en ai aucune idée mais je sens que ça va être intéressant.

Jeunes MR, menottes et poney – Projet Bradbury 14/52

Je me trouvais à la sortie d’un établissement du secteur HoReCa, j’ai prononcé la phrase « Bon c’est pas tout ça, il faut que je trouve une idée de nouvelle avant samedi » lorsqu’un mangeur de cookies qui restera anonyme m’a mis au défi d’utiliser « Jeunes MR », « menottes » et « poney » dans ladite nouvelle.

jeunes MR menottes etponey

Faible et lâche devant la facilité, je n’ai pas résisté à l’idée de faire de cette requête le titre de cette semaine. Je ne dis pas qu’il est racoleur, je dis juste qu’il est en sous-vêtements blanc, qu’il est éclaire au néon et qu’il fait des signes aguicheurs aux automobilistes qui passent devant la vitrine.

Maintenant pour savoir à quoi ressemble un plat confectionné avec de tels ingrédients, il faut…

Petite joie et grand moment de la vie d'auteur

Hier j’étais chez Libris pour écouter Marcel Sel. Les amateurs de jeux de mots culinaires seront déçus d’apprendre que le débat n’était pas mené par Patrick Poivre d’Arvor. Question d’agenda probablement…

Arriver en avance m’a donné l’occasion de demander à Fabrice-de-Libris s’il lui restait un exemplaire de L’Oeuvre. J’avais un exemplaire du Petit Livre Jaune en main quand il a commencé à me faire l’article sur « …vous savez, nous avons dans quelques minutes une conférence qui… »

Et là, Fabrice-de-Libris s’est interrompu parce que j’ai brandi la quatrième de couverture (ornée d’une photo de votre serviteur) à côté de mon visage en attendant que l’euro de Fabrice-de-Libris tombe.

« – Ah. Vous êtes l’auteur.
– Il y a moyen de le mettre dans la vitrine à côté du Sel, du Bricman, du Buxant/Samyn, du Magnette et des autres ? »

Si Fabrice-de-Libris me lit : merci-bisous d’avance mon gros lapin…